Dans la plupart du temps, de nombreuses personnes ont tendance à confondre la fonction d’un juriste et d’un avocat, car ses deux métiers sont assez proches surtout en matière de compétences. Toutefois, il existe bien de grandes différences entre ces notions en réalité, même si les deux sont des personnes de loi.
Les études réalisées
Il est important de savoir que le métier de juriste est un poste généralement proposé par une société déterminée. D’où, il n’impose pas une exigence de qualifications particulières à l’exception de celles demandées par le futur employeur. Mais sachez qu’en principe, un poste de juriste est dédié par des professionnels disposant d’un bac + 5 en droit fiscal, droit des affaires, droit social ou droit de la propriété intellectuelle. Tandis que pour l’avocat, son parcours universitaire est plutôt différent, car suite à l’acquisition d’un master 1 ou 2 en droit, le juriste aura le privilège de se présenter à l’examen d’entrée au Centre régional de formation professionnelle d’avocats ou CRFPA. Après l’admission à cet examen, il sera dispensé de 18 mois de formation à l’École d’avocat. Pendant celle-ci, il devra passer un nouvel examen pour l’obtention du certificat d’aptitude à la profession d’avocat ou CAPA. Et lorsqu’il obtient ce certificat, il va prêter serment et deviendra avocat.
Les éventuelles missions respectives
D’un côté, les juristes ont comme attribution de protéger les intérêts de l’entreprise au sein duquel, il travaille que ce soit dans les domaines commerciaux, sociaux, contractuels ou fiscaux. Dans l’accomplissement de son contrat de travail, ils peuvent donner au profit exclusif de son client, c’est-à-dire l’entreprise concernée, des consultations juridiques et rédiger des actes sous seing privé entrant dans les secteurs d’activités de l’établissement employeur. D’autre côté, l’avocat est un auxiliaire de justice qui a pour principale mission de protéger et défendre les intérêts de son client, qui peut être une personne physique ou morale. C’est pour cette raison qu’il exerce un rôle de conseil par le biais des consultations juridiques ; un rôle de certification, c’est-à-dire qu’il garantit la validité et la pleine efficacité des documents ; et un rôle de représentation, car il plaide au nom de son client devant la justice.
La réglementation de la profession
D’une manière générale, la profession de juriste ne possède pas de règle déontologique à part le règlement intérieur au sein de l’entreprise qui l’engage. Donc, il n’existe pas d’obligation de secret professionnel ni d’obligation de souscrire une assurance responsabilité professionnelle. Quant à la profession d’avocat, ce métier est soumis par des règles professionnelles et déontologiques rigoureuses définies par la loi du 31 décembre 1971, le décret du 27 novembre 1991 et le décret du 12 juillet 2005 révisés. C’est pour cela que tous les avocats doivent se conformer aux principes :
- De confidentialité,
- D’indépendance ;
- De loyauté ;
- Du secret professionnel.