Confinement et violence : ne restez pas dans le silence

Depuis l’avènement de la Covid-19, des périodes de confinement ont été instituées à travers le monde pour limiter la propagation du virus. L’une des conséquences de cette mesure est la hausse du taux des violences conjugales, notamment en France. Des milliers de femmes et d’enfants en sont victimes et les agresseurs ne sont pas toujours punis pour leurs actes, faute de dénonciation. Cependant, il existe plusieurs façons de les dénoncer et de se soustraire du lot des victimes de violences conjugales réduites au silence en période de confinement.

Violences domestiques : faire appel à un avocat spécialisé

Si vous êtes une victime de violences familiales ou conjugales, vous avez la possibilité de saisir la justice avec l’aide d’un avocat. Votre agresseur peut être contraint de quitter le domicile ou de passer devant un tribunal. Les sanctions pénales selon la gravité de la situation sont entre autres :

  • 2 à 20 ans d’emprisonnement
  • 45 000 € à 150 000 € d’amende
  • La prison à perpétuité (s’il y a eu tentative de meurtre lors des violences)

Il vous faudra choisir un avocat compétent et efficace qui intervient sur des cas liés au droit des affaires familiales. Pour être accompagné dans une situation de violences conjugales ou de maltraitance infantile, vous pouvez par exemple contacter l’avocat Richard Kitaeff, spécialiste du règlement de ces contentieux.

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Il est avocat au barreau d’Avignon, réactif et très disponible. Ce conseiller sera notamment utile pour remplir les formalités administratives afin d’exiger des mesures d’éloignement, une protection, une assistance éducative ou un divorce. Les différents confinements ont malheureusement vu émerger un grand nombre de violences familiales, il est ainsi nécessaire d’en parler et de se faire aider.

Contacter les services de secours

Pour votre sécurité, vous devez d’abord contacter la police ou la gendarmerie en appelant le 17 ou le 112 si vous êtes en danger immédiat. Le 3919, un service spécialisé pour les cas de violences faites aux femmes, est aussi disponible pour vous écouter 24 h/24. Une équipe vous donnera des conseils sur la marche à suivre. L’appel ne laisse aucune trace sur les relevés téléphoniques, et vous pourrez donc parler anonymement.

Vous pouvez également envoyer un SMS au 114 si vous êtes dans l’incapacité de parler après des violences conjugales en période de confinement. Les enfants victimes de violence peuvent contacter à tout moment le 119. Par ailleurs, les cas de violences sexistes et sexuelles peuvent être signalés sur arretonslesviolences.gouv.fr.

S’éloigner du conjoint ou du parent violent

Vous avez la possibilité de vous éloigner de votre conjoint si celui-ci vous fait subir des traitements violents (menaces, gifles, viols, agressions, etc.). Vous pouvez partir n’importe où, tant que vous vous sentez en sécurité. Toutefois, il est conseillé de déposer une main courante a minima à la police ou à la gendarmerie afin que votre départ ne vous soit pas reproché plus tard par les instances judiciaires.

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Vous pouvez aussi demander à une association comme le centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), une ordonnance de protection. Ces structures vous aideront à trouver une place dans un centre d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violences.

Par contre, si votre départ doit se faire de façon urgente parce que vous avez besoin de soins médicaux par exemple, contactez le SAMU au 15. Le SAMU social est également disponible sur la ligne téléphonique 115 pour obtenir un hébergement d’urgence.

Que faire si l’on est témoin de violences familiales ?

Si vous soupçonnez votre voisin d’avoir des actes violents envers son conjoint ou un enfant, vous pouvez aller chez eux et vous enquérir de la situation. À défaut de le faire, appelez la police directement si vous sentez qu’un danger menace les victimes. Une autre solution est de signaler sur le site service-public.fr/cmi un cas de violence.