L’obligation d’assurer un scooter : que faut-il savoir à ce propos ?

Que vous utilisiez un scooter pour vos trajets quotidiens ou occasionnels, la souscription à une assurance est incontournable. Cette protection s’avère utile pour les jeunes conducteurs ainsi que pour les motards aguerris. Pourquoi est-ce important d’assurer son véhicule à deux roues ?

L’assurance scooter : un élément indispensable

La loi énonce que les véhicules à moteur doivent disposer d’une assurance. Celle-ci permet de protéger le conducteur et les autres. L’assurance scooter est inévitable. Cette protection va indemniser les dommages matériels et corporels aux tiers. Elle va aussi s’appliquer au passager. Pour bénéficier de ces indemnités, il faut disposer d’un contrat d’assurance au tiers.

Si le conducteur d’un scooter se soustrait à ses obligations de souscrire une assurance responsabilité civile, il s’expose :

  • À une amende ;
  • Au risque de suspension du permis de conduire (la durée de la suspension peut durer jusqu’à 3 ans. La sanction peut être plus grave. Le permis peut être annulé et le conducteur ne pourra pas le repasser durant le même délai).
  • À une saisie du véhicule à deux-roues ;
  • À des travaux d’intérêt généraux ;

Ce qu’il faut savoir sur les différents types de scooters à assurer 

Avoir un scooter offre de nombreux avantages. Ce véhicule permet de circuler librement et d’éviter les embouteillages. Pour votre intérêt, en tant que conducteur, vous devrez disposer d’une assurance scooter.

  • Pour un scooter 50 cc
A lire également  La législation du casino en ligne en Europe

Même s’il s’agit d’un petit véhicule et qu’il est accessible aux plus jeunes, ce véhicule doit avoir une couverture minimale obligatoire. Le propriétaire peut souscrire à une assurance au tiers ou une assurance responsabilité civile.

Pour conduire ce type de véhicule, il faut détenir un permis AM. L’apprenant devra suivre une formation pratique de 8 heures.

  • Pour un scooter 125 cc

Pour avoir le droit de conduire ce véhicule, il faut avoir soit un permis A1, soit un permis B. Il est possible de passer le permis A1 dès l’âge de 16 ans.

  • Pour un scooter électrique ou le trois-roues

Afin de profiter de ces véhicules assez particuliers, il faut disposer d’une autorisation spécifique en fonction de la cylindrée.

Quel est le coût d’une assurance scooter ?

Il est important de bien choisir son assurance scooter. En général, les tarifs varient de 25 à 300 euros par mois. La cotisation d’assurance est influencée par plusieurs facteurs. Avant tout, il faut prendre en considération le profil de l’assuré, son âge, la date d’acquisition du permis, les informations liées à des précédents sinistres, etc. Les caractéristiques du scooter sont aussi prises en compte. Il faut mentionner : l’année, le modèle, la série, le type, etc.

Pourquoi demander un devis d’assurance scooter ?

Certes, souscrire à une assurance à l’assurance la moins chère est tentante, mais il est déconseillé de choisir cette option facile. Même si cela permet de faire des économies, cette alternative n’offre pas une protection optimale. En effectuant un devis en ligne, vous serez à même d’opter pour l’assurance la plus adaptée. Grâce à un comparateur, vous pourrez accéder aux différentes offres du marché. Vous aurez un meilleur aperçu des garanties adaptées à vos besoins. Vous ne serez pas pris au dépourvu et vous éviterez les mauvaises surprises.

A lire également  L’acte de naissance pour les Français nés à l’étranger: procédures et implications juridiques

Afin d’obtenir un devis, vous devez fournir différents éléments tels que : la date du permis de conduire scooter, la cylindrée et le modèle de véhicule. Il est également important d’énoncer la date de la mise en circulation. Si vous avez déjà souscrit à un contrat d’assurance scooter, vous devez indiquer la date d’échéance, le bonus-malus et les sinistres des trois dernières années.

Quels éléments entrent ligne de compte dans le choix d’une assurance scooter

Pour trouver la meilleure assurance scooter, vous pouvez vous servir d’un simulateur. C’est un outil accessible sur Internet et qui vous permet de choisir une formule qui correspond à votre profil. Il vous aide à connaître le coût de ce type de couverture ainsi que les garanties proposées.

Afin de sélectionner un contrat qui répond à vos attentes et vos besoins, informez-vous également sur les critères principaux qu’il faut prendre en considération. En dehors de la question du prix, vous devez déterminer quelles sont les garanties qui conviennent à votre situation et à votre deux-roues.

Il y a tout d’abord le contrat de base qui est appelé assurance au tiers. Cette garantie représente la protection minimale obligatoire. Elle vous couvre en cas d’accident impliquant votre responsabilité et qui engendre un dommage physique ou matériel à un tiers.

La formule intermédiaire qui est aussi appelée ‘tiers étendu » ou « tiers confort » inclut l’assurance responsabilité civile et d’autres garanties. Avec ce contrat, vous pouvez avoir droit à une indemnisation en cas d’incendie, de vol ou de bris de glace.

L’assurance « tous risques » ou « tous accidents » offrent une protection maximale. Elle propose un dédommagement dans une large gamme de situations (vandalisme, catastrophe technologique…).

A lire également  Régime fiscal d'une société civile de moyens (SCM) : tout ce que vous devez savoir

Parmi les autres critères qui prévalent dans le choix d’une assurance scooter, il y a également votre expérience de conduite. Pour un conducteur de deux-roues débutant, il vaut mieux opter pour un contrat avec une large couverture.

Le nombre de conducteurs a son importance. Si vous ne comptez pas prêter votre moto, une garantie de conduite exclusive fera l’affaire. En revanche, si d’autres personnes utilisent régulièrement votre scooter, une garantie « prêt de guidon » peut s’avérer utile.

Enfin, la fréquence d’usage de votre scooter doit aussi être prise en considération. Si vous vous servez uniquement de votre deux-roues le week-end, vous pouvez trouver des formules avec des clauses spéciales. Ces dernières limitent les prestations d’assurance et le coût global du contrat.